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Le mot "Besse" viendrait de l’occitan bessaou, qui signifie le bouleau. Quelques éléments semblent attester d’une présence humaine ancienne sur le territoire, véritable carrefour commercial entre la plaine de la Limagne et les montagnes du Sancy. C'est sur ce lieu de transaction que la cité bessarde est édifiée, dès le XIIe siècle, autour de son église et sur une ancienne coulée de lave d'où les habitants extraient la pierre. Des caves sont creusées pour l'affinage du saint-nectaire, dont le commerce se développe rapidement.
En 1270, le seigneur de la Tour-d’Auvergne accorde certaines libertés aux habitants, dont le droit de s’administrer eux-mêmes grâce à l’élection de deux consuls chaque année. En l'absence de nobles, les bourgeois, commerçants, lettrés et hommes de loi dominent la cité. Le Bailli, représentant du seigneur, rend la justice et perçoit l'impôt en son nom.
Au XVe siècle, la cité prospère. Une illustration datant de 1575 (ci-dessous) montre une ville importante, entourée de fortifications aux fonctions défensives mais aussi ostentatoires.
Besse entre dans le Domaine royal par le mariage de Catherine de Médicis - héritière des seigneurs de La Tour-d’Auvergne - et Henri II. Mise aux enchères en 1668, la cité est rachetée par Victor-Maurice et Marie De Broglie qui y fondent un hôpital pour les plus démunis, avec l'autorisation du roi Louis XIV (Lettre Patente de 1715 ci-dessous).
Nouvellement formée par la réunion des paroisses de Besse et de Chandèze, la commune de Besse mène le mouvement révolutionnaire dans son district. En 1794, pour montrer son attachement à la jeune République, elle fait confectionner un drapeau tricolore (ci-dessous) portant la devise «Vivre libre ou mourir» ainsi que "BE" pour Besse.